Congé maternité et dépression post-partum : quelles solutions en Europe ?

A peaceful scene of a mother sleeping beside her baby and pet dog in a cozy bedroom setting.

Avoir un bébé, c’est une révolution dans une vie. Mais entre le bonheur immense et les nuits hachées, il y a aussi la fatigue, les doutes et parfois une vraie détresse émotionnelle. On parle trop peu du lien entre congé maternité et dépression post-partum, pourtant, le manque de repos et de soutien peut peser lourd.

En France, le congé maternité est de 16 semaines, alors qu’ailleurs en Europe, certaines mamans bénéficient d’un accompagnement bien plus long et mieux pensé. Comment ça se passe ailleurs ? Et surtout, quelles solutions pour mieux vivre cette période ? On en parle !

Congé maternité et dépression post-partum : un lien bien réel

On a tendance à sous-estimer l’impact du repos sur la santé mentale. Pourtant, la science est formelle : un congé trop court augmente le risque de dépression post-partum. Une étude a même montré que les mamans qui reprennent le travail avant 12 semaines sont plus susceptibles d’avoir des symptômes dépressifs (source).

En France, entre 10 % et 20 % des mamans souffrent de dépression post-partum (source). Pas étonnant quand on sait qu’après seulement 16 semaines, beaucoup doivent reprendre le boulot, parfois sans avoir vraiment récupéré.

Et pourtant, dans d’autres pays européens, c’est un tout autre monde !

Congé maternité en Europe : qui fait mieux que la France ?

Congé maternité et dépression post partum : Des pays qui soutiennent vraiment les jeunes mamans

Certaines nations ont compris qu’un bon congé maternité, c’est un investissement sur la santé des mamans et des bébés.

Suède : 480 jours de congé parental à partager, avec 80 % du salaire maintenu.

Norvège : 49 semaines payées à 100 % ou 59 semaines à 80 %.

Allemagne : Possibilité de 3 ans de congé parental avec une rémunération partielle.

Pays-Bas : Un congé de 16 semaines, mais surtout un accompagnement postnatal unique : le kraamzorg.

Le kraamzorg : l’accompagnement postnatal qui change tout

Aux Pays-Bas, après l’accouchement, les mamans bénéficient d’une aide à domicile pendant 8 à 10 jours. Cette professionnelle (la “kraamverzorgster”) est là pour :

Soutenir la maman : soins, écoute, conseils, tout y est !

Surveiller la santé du bébé et de la mère

Aider aux tâches du quotidien (repas, ménage…)

Prévenir la dépression post-partum en offrant une vraie présence bienveillante

Le meilleur dans tout ça ? C’est pris en charge par l’assurance maladie néerlandaise ! (source)

Congé maternité et dépression post-partum : que pourrait-on améliorer en France ?

1. Allonger le congé maternité

16 semaines, c’est trop court. Plusieurs experts recommandent au moins 6 mois pour permettre aux mamans de récupérer et de s’adapter à leur nouveau rôle.

2. Mieux partager la charge parentale

Le congé paternité a été étendu à 28 jours, ce qui est une bonne chose, mais insuffisant par rapport aux modèles nordiques où les papas prennent plusieurs mois pour épauler la maman.

3. Mettre en place un accompagnement postnatal inspiré du kraamzorg

Imagine un service où une professionnelle viendrait t’aider après l’accouchement, te donner des conseils et même t’aider à gérer le quotidien… Ça changerait tout, non ?

Congé maternité et dépression post partum, et en attendant ? Le soutien, c’est aussi ici !

Les évolutions prennent du temps… mais en attendant, tu n’es pas seule. Chez Maman Phénix, on sait combien cette période peut être bouleversante. C’est pour ça qu’on a créé un espace bienveillant, disponible 24/7, pour échanger librement, déposer ses pensées et se sentir moins seule.

Besoin d’être écoutée, sans jugement et quand TU en ressens le besoin ? Le chat Maman Phénix est là pour toi, à tout moment.

Conclusion : Il est temps d’agir !

Le lien entre congé maternité et dépression post-partum n’est plus à prouver. Si certains pays ont compris l’importance d’un vrai accompagnement, la France a encore du chemin à faire.

En attendant que les choses changent, prenons soin les unes des autres. Partager ses ressentis, s’autoriser à demander de l’aide et surtout, ne jamais culpabiliser d’avoir besoin de soutien.

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